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Les DO et les DON’T d’un super investisseur immobilier

L’investissement immobilier peut paraître inaccessible aux yeux de nombreuses personnes, surtout quand on souhaite devenir investisseur immobilier en partant de zéro. Généralement vu comme une affaire onéreuse, voire destinée « aux riches », beaucoup n’osent pas franchir le pas de l’investissement immobilier.

Pourtant, l’immobilier représente le marché le plus stable et le plus rentable par rapport aux autres sources d’investissements, comme la bourse par exemple. En effet, ce type d’actions ne demande que quelques centaines d’euros aux investisseurs boursiers. Cependant, lorsque l’on souhaite faire grimper son portefeuille, l’immobilier sera la manière la plus sûre d’atteindre l’indépendance financière que beaucoup désirent obtenir.

Devenir investisseur en immobilier ne s’improvise pas pour autant et cela demande quelques bonnes pratiques. Quels sont les bons réflexes à adopter pour garantir une super expérience et les pièges à éviter ? Pour devenir rapidement un as de l’investissement, suivez les conseils de Mathurin, dirigeant Edifiz et expert en investissement immobilier d’entreprise.

Attendre 40 ans avant d’investir : DON’T

« Pour investir, il faut de la maturité, des connaissances fines en immobilier ». Et non, pas forcément ! Au contraire, plus vous investissez tôt dans l’immobilier locatif, plus vous allez en dégager des bénéfices. Investir jeune, avant 35 ans, ça signifie que vous allez profiter de la prise de valeur de votre bien immobilier. Car sur le long terme, le prix de votre bien immobilier va croître. Même si on observe parfois des périodes de baisse passagère, sur 10 ou 20 ans, voire plus, vous êtes systématiquement gagnant. En revendant votre investissement, vous pourrez dégager une belle plus-value par la suite, et ça, on adore !

Penser long terme : DO

Warren Buffett, l’un des investisseurs les plus célèbres au monde, est connu pour cet adage : ne pas céder aux sirènes de l’immédiat et penser un investissement comme étant quelque chose qui doit durer. « Vous devez résister à la tentation. Si vous n’êtes pas prêt à garder une action pendant 10 ans, ne songez même pas à la détenir pendant 10 minutes », écrivait-il dans sa lettre aux investisseurs de 1996.

Ne pas calculer la potentielle rentabilité locative : DON’T

Certains investisseurs ont tendance à penser que, pour obtenir une rentabilité maximale, il convient de choisir des zones géographiques dans lesquelles la demande est moins élevée. Mais attention, le risque corrélé à la demande peu élevée est la vacance locative. À partir du moment où le bien immobilier est vide, la rentabilité disparaît. Par ailleurs, il convient de songer à la revente du bien, dans la mesure où le nouvel acquéreur s’intéressera à une rentabilité locative élevée. Si le vendeur n’est pas capable de la prouver, il s’en trouvera fort démuni au moment de la vente.  Tout investisseur immobilier doit donc regarder, de la manière la plus objective possible, son aversion au risque par rapport aux gains potentiels. Éviter la vacance locative ? Minimiser les risques à la revente ? Se diriger vers des villes qui présentent moins de risques en parallèle à une rentabilité moyenne… autant d’éléments qui nécessitent une réflexion en amont.

Se projeter comme propriétaire plutôt que locataire : DON’T

Lorsque vous investissez dans l’immobilier locatif, il est important de mettre de côté vos préférences personnelles. Par exemple, si le bien est situé dans une zone éloignée du centre-ville, mais attractive et bien positionnée en termes de prix, il pourrait intéresser des locataires. Rappelez-vous que vous n’allez pas vivre dans le bien que vous achetez, donc l’emplacement et l’attrait pour les locataires sont primordiaux.

Analyser l’emplacement et les qualités du projet immobilier : DO

Ce qui détermine le succès de votre projet immobilier, c’est son emplacement. C’est l’étape la plus cruciale de votre investissement locatif pour une raison simple : un mauvais choix de ville, de zone géographique, va générer une demande locative faible pour votre bien immobilier.

L’installation proche des commodités (restaurants, commerces…) et facile d’accès (arrêt de bus, proximité des voies rapides…) sont autant d’atouts potentiels qui vont booster la qualité de l’emplacement.

Prévoir une épargne de sécurité : DO

Bien que la garantie décennale existe dans l’immobilier neuf, il est toujours bienvenu d’avoir un capital sécurité pour les dépenses imprévues. Les baux commerciaux protègent favorablement les bailleurs en immobilier d’entreprise, cependant un départ anticiper du locataire est une éventualité qu’il est nécessaire de prévoir et d’anticiper, car vous agissez en tant qu’investisseur averti. Vous gardez ainsi l’esprit serein et tranquille.
L’épargne sécurité est un conseil préconisé par Edifiz pour vous permettre de bénéficier dans la durée des avantages de votre investissement.

S’intéresser au marché de l’immobilier : DO

Au début de sa carrière, Warren Buffett ne lisait pas moins de 1.000 pages chaque jour. Et il passerait encore 80% de son temps libre à lire aujourd’hui. A priori, la recette a clairement bien fonctionné. « Le meilleur investissement que vous puissiez faire, c’est de miser sur vos propres capacités », a plusieurs fois affirmé cette célébrité de la finance.

« Warren Buffett est devenu un sacré bon investisseur depuis le jour où je l’ai rencontré et c’est la même chose pour moi. Si nous avions stagné à notre niveau de départ avec les connaissances que nous avions alors, nous n’aurions clairement été plus mauvais », confirmait en 2014 son principal associé Charlie Munger.

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